La Blessure
Un film de Nicolas Klotz, 2004-
Genre: Drame
Langues: Français
Sous-titres: xxx
Format: xxx
Son: xxx
Durée: 160 min
Pays: Belgique, France
Année: 2004
SYNOPSIS
-Blandine est blessée sur le tarmac de Roissy lors d’un retour à l’avion où un groupe d’Africains résiste à l’embarquement. Bien qu’elle soit sur le sol français, sa blessure, sa présence, son être sont niés par la police aux frontières à qui elle demande l’asile.
La France est sourde. La France n’est plus une terre d’accueil. Mais une terre butée qui expulse, blesse et humilie.
Réfugiée dans un squat aux fenêtres murées, auprès de son mari Papi qui la soigne, Moktar qui a peur de sortir dans la rue, Steve qui ne se fait plus d’illusions, Fanny et Kary qui vendent leurs corps pour pouvoir dormir sous un toit, Blandine plonge dans le silence…
CREDITS
-Réalisation: Nicolas Klotz
Scénario: Élisabeth Perceval
Image: Hélène Louvart
Son: Alain Sironval, Julie Brenta, Thomas Gauder
Montage: Rose-Marie Lausson
Musique: Joy Division
Interprètes: Noëlla Mossaba, Adama Doumbia, Matty Djambo, Ousman Diallo, Mamoudou Koundio, Gaston Ndiki-Nawete, Mathieu Matula-Matayi
Produit par Aurora Films, Tarantula Belgique, Petits et Grands Oiseaux, Arte France Cinéma.
FESTIVALS
-Grand Prix du 6ème Festival du Cinéma Européen en Essonne 2004
Festival International du Film de Montréal 2004
Festival de Chicago 2004
Festival de Londres 2004
Festival de Hamptons 2004
Festival de Genève 2004
Festival de Los Angeles 2004
Festival de Séville 2004
Festival de Stockholm 2004
Festival International du Film Francophone de Namur 2004
Panorama-Festival de Gand 2004
World cinéma - Festival de Gardanne 2004
Festival de Tübingen 2004
Festival de Sao Paulo 2004
Festival de Genève 2004
Les visiteurs du soir à Valbonne 2004
Festival de l'environnement à Paris 2004
RÉALISATEUR
-Nicolas Klotz est l’auteur de plusieurs documentaires dont des portraits de musiciens comme le joueur de sitar Pandit Ravi Shankar, le pianiste Brad Mehldau ou le saxophoniste James Carter. Après deux longs métages de fiction pour le cinéma (La Nuit bengali et La Nuit sacree d’après le roman de Tahar Ben Jelloun), il réalise Paria qui traite de la vie des sans domicile fixe. Un sujet qu’il avait auparavant abordé en 2000 dans un téléfilm diffusé sur Arte : Un Ange en danger.
VIDEO
-REVUE DE PRESSE
-« C’est justement où tout semble se clore […] que tout commence vraiment, et c’est pour cela, aussi, que La Blessure est un grand film. Car la plaie infligée à la jambe de Blandine n’est rien en comparaison de sa souffrance intérieure. »
Jean-Baptiste Morain / Les Inrockuptibles
« La Blessure est une gifle à la face de notre société, un fleuve terrible et majestueux, solidaire de ses acteurs filmés comme des seigneurs altiers. […] oeuvre politique au sens le plus profond du terme, donne une voix à la foule anonyme des sans-papiers. Elle résonne longtemps après le mot « fin ». »
Sophie Grassin / Première
« Ce très beau film a le courage de porter frontalement son regard sur une réalité dont l’honnêteté oblige à dire qu’elle incite la plupart d’entre les citoyens de ce pays à détourner prudemment le regard. […] Pour autant, le film ne se drape pas davantage dans la toge des grands discours que dans les oripeaux du cinéma militant. Il demeure, plus humblement, au plus près de la réalité qu’il a entrepris de nous faire entrapercevoir, oscillant entre l’âpreté du film d’action et l’expérience poétique mais non moins politique du partage des imaginaires. »
Jacques Mandelbaum / Le Monde