Bye Bye Blondie
Un film de Virginie Despentes, 2012-
Genre: Drame, Romance, Comédie
Langues: Français
Sous-titres: xxx
Format: xxx
Son: xxx
Durée: 97 min
Pays: Belgique, France, Suisse
Année: 2012
DOSSIER DE PRESSE
-SYNOPSIS
-Gloria vit à Nancy. Elle n’a ni travail, ni vie de famille, ni domicile fixe. Elle passe ses journées au Royal, un bar rock de quartier, à siroter des demis. Frances vit à Paris. Elle est une présentatrice vedette de télévision. Elle est mariée à un romancier à succès. Dans le privé, Frances aime les filles et son mari aime les garçons, mais pour le grand public et les reportages, ils forment un couple uni. Frances va profiter de l’enregistrement d’une émission à Nancy pour croiser Gloria. Elles ne se sont pas vues depuis 1985… Première grande histoire d’amour, première grande peine de cœur alors pour Gloria. Mais depuis, la vie a continué. Frances et Gloria, de deux mondes si différents, vont-elles parvenir à se retrouver ?
CREDITS
-Réalisation: Virginie Despentes
Scénario: Virginie Despentes
Directeur de la photographie: Hélène Louvart
Chef monteur: Martine Giordano
Directeur artistique: Valérie Massadian
Interprètes: Emmanuelle Béart, Béatrice Dalle, Pascal Grégory, Charlotte Eugène
Produit par Tarantula Belgique, Frakas (Belgique), Red Star Cinéma (France), Vega Film (Suisse)
FESTIVALS
-Festival Chéries-Chéris de Paris 2012
Festival Ecrans Mixtes de Lyon 2012
Festival Libres Regards de Belfort 2012
RÉALISATEUR
-Après son Bac obtenu à 17 ans, Virginie Despentes quitte ses parents et part à Lyon étudier dans une école de cinéma. Désintéressée, elle arrête rapidement ses études, et enchaîne alors les petits boulots, de femme de ménage à vendeuse chez un disquaire, en passant par prostituée via Minitel. Elle devient ensuite pigiste pour des magazines de musique et critique de films pornographiques. Alors qu’elle travaille encore en tant que vendeuse dans un Virgin Megastore, son premier roman, « Baise-Moi », sort en 1993 et la propulse parmi les figures controversées et provocatrices de la littérature française. Trois ans plus tard, la jeune femme sort son deuxième roman, « Les chiennes savantes », et change d’éditeur pour aller aux éditions Grasset, chez qui elle publie un troisième ouvrage, « Les jolies choses » en 1998.
Sa première incursion au cinéma se fait en 2000, avec l’adaptation cinématographique de son roman Baise-moi. Provocateur et choquant, le film soulève la polémique, imprimant le nom de Virginie Despentes dans l’esprit de tous. Par la suite, c’est Gilles Paquet-Brenner qui s’empare de son univers cru et abîmé en réalisant l’adaptation des Jolies choses, avec Marion Cotillard et Stomy Bugsy dans les rôles principaux. En parallèle de ces passages au cinéma, Virginie Despentes poursuit sa carrière littéraire avec deux nouveaux romans, « Teen Spirit » en 2002 et « Bye Bye Blondie » en 2004, et fait une immersion dans le monde musical en collaborant avec le groupe anglais Placebo (en signant la version française de la chanson « Protect me from what I want ») et en traduisant le roman de Dee Dee Ramone, « Poison Heart : surviving the Ramones ».
Son retour à l’image se fait d’ailleurs en 2006 au sein même de cette sphère musicale, puisqu’elle réalise le clip de la chanson « Mauvaise étoile » du musicien Daniel Darc. Alors symbole d’une littérature dite « trash », Despentes balade son style nerveux, ironique et décomplexé sur tous les projets, signant préfaces, textes et traductions. Bien que loin du militantisme frontal, elle ne cache pas sa facette féministe qu’elle développe dans un documentaire, Mutantes : Punk Porn Feminism réalisé en 2009, centré sur une série d’entretiens de théoriciens, d’intellectuels et d’artistes sur la question d’un féminisme nouveau qui revendique une liberté sexuelle totale, à l’instar de la communauté féministe « pro-sex » des années 80.
En 2010, elle revient à la littérature avec son sixième roman personnel intitulé « Apocalypse Baby », qui reçoit le prestigieux Prix Renaudot, tout en poursuivant sa carrière au cinéma, deux ans plus tard, avec son deuxième long-métrage, là aussi adapté d’un de ces romans, Bye Bye Blondie, avec Béatrice Dalle et Emmanuelle Béart. Dans ce film au casting impressionnant (à noter aussi la présence de Pascal Greggory), plusieurs thèmes chers à l’œuvre de Virginie Despentes s’y trouvent, comme l’homosexualité, la liberté sexuelle ou encore le monde de la nuit.
VIDEO
-REVUE DE PRESSE
-« Il y a deux ou trois idées reçues sur le cas Virginie Despentes que Bye Bye Blondie contredit d’emblée, et avec fougue. »
Romain Blondeau / Les Inrockuptibles
« Comme on l’imagine aisément, le couple formé par ces deux icônes hypersexuelles que sont Béart et Dalle est un plaisir à regarder, d’autant plus qu’elles sont servies par le génie corrosif des dialogues de Despentes. Mais c’est dans la recréation de l’univers englouti de la culture punk du début des années 1980 et de la révolte adolescente qui lui servait de carburant que bat le coeur du film.
Convoquant avec une candeur formidablement attachante la mémoire de film comme China Girl, d’Abel Ferrara, Out of the Blue, de Dennis Hopper, ou encore L’Aventure de Madame Muir, de Joseph L. Mankiewicz, la cinéaste donne l’impression, très communicative, de s’amuser comme une gamine (…) elle met en scène une époque rarement représentée dans le cinéma français en alliant d’une manière unique esprit punk et sensibilité fleur bleue. On en redemande. »
Isabelle Regnier / Le Monde